en deux mois nous avons retrouvé près de 500 habitants, limitant les pertes

ANCÔNE Pas deux hirondelles, même si l’on veut ajuster le proverbe, n’annonceront le dégel démographique dans les Marches. Mais entre-temps, la dernière mise à jour de l’Istat sur les tendances démographiques, relative à octobre 2024, enregistre une augmentation du nombre d’habitants pour le deuxième mois consécutif, qui s’élève à 1.482.223 à la fin du dixième mois de l’année écoulée. Nous sommes à +302 par rapport à fin septembre et +498 par rapport à août.

L’écart réduit

Pas de grands chiffres, mais suffisants pour inverser la tendance à la baisse et réduire l’écart démographique par rapport au début de l’année à -523 habitants. Il est probable que l’année 2024 enregistrée par l’Istat se terminera sur un solde négatif pour notre région, mais en attendant profitons de ces deux mois de repousse, en attendant des confirmations ou (malheureusement) des démentis. Ce qui n’a pas encore amélioré un peu la situation du solde démographique régional, c’est un renversement de tendance du solde naturel, poste qui était également en forte perte au mois d’octobre, étant donné que les nouvelles naissances (737) représentent un peu plus de la moitié des les décès (1.402) et la différence est encore une nette perte (-668).

L’équilibre avec l’étranger

Pour compenser les pertes démographiques, allant même au-delà du seuil de rentabilité, un solde migratoire positif a également été prévu en octobre. Tant dans les transferts de résidents avec d’autres régions italiennes (+145) que surtout dans l’excédent avec l’étranger entre immigrants (1.199 en octobre, le chiffre mensuel le plus élevé jusqu’à présent en 2024) et émigrés (374), ce qui fait gagner la région des Marches. jusqu’à 825 habitants. Au cours des dix premiers mois de l’année qui vient de se terminer, le solde migratoire des Marches avec l’étranger est de +5 909, un flux de nouveaux résidents qui parvient à amortir l’impact négatif du solde naturel et du faible taux de natalité. Le peu de naissances reste en fait préoccupante, même si en réalité tant en septembre (685) qu’en octobre (734) les berceaux remplis dans les Marches ont enregistré une augmentation par rapport à la moyenne et surtout par rapport au minimum historique atteint en avril, qui, avec 597 nouveau-nés, a enregistré un taux de natalité record depuis l’après-guerre jusqu’à aujourd’hui.

En dessous de 700

Cependant, avec 6.767 naissances au cours des dix premiers mois de l’année, nous sommes toujours en retard par rapport à 2023 (7.259 dans la période correspondante) et nous avons perdu plus de 1.200 lits par rapport à 2019 (8.011), la dernière avant la pandémie. En seulement cinq ans dans la région des Marches, les naissances ont chuté de 15,5% et à ce rythme – à deux mois de la fin de l’année selon l’analyse réalisée par l’Istat – huit mille naissances seront à peine atteintes en 2024. Un véritable hiver démographique pour une région où, il n’y a pas si longtemps, entre 2007 et 2010, les naissances oscillaient entre 14 000 et 14 600 par an. Même en 1996, le minimum démographique du dernier demi-siècle, 11 479 enfants sont nés dans la région des Marches, soit près d’un millier par mois, alors qu’aujourd’hui la tendance mensuelle n’atteint pas 700 berceaux.

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