Deux coups de Pippo Ricci, deux de Zach LeDay et Milano chasse les fantômes. Olimpia résout ainsi le match à l’extérieur contre Lyon en une soirée avec quatre paniers de poids spécifique extraordinairement élevés venus de l’extérieur. ancienfait de grande défense consolider une attaque lente, très lente, avec de longues périodes de jeu statique et inefficace. Milan n’avait jamais gagné cette saison, marquant moins de 75 points. Mais il n’en avait jamais encaissé que 66, un chiffre qui nous ramène à l’aube de l’ère messinienne.
La victoire fait à nouveau bouger le classement après trois tours vides, relançant Olimpia dans la zone de play-in (10-9), mais le match a été mauvais, très loin des standards maintenus dans la longue séquence positive avec laquelle Milan avait grimpé jusqu’à la sixième place. Senza Fabien Causeur e Josh NeboArmani perd deux joueurs clés pour contrer la physicalité généralisée de l’Asvelqui construit sa propre race sur les taux de change systématiques confiant dans la capacité de leurs ailiers à tenir le coup dans les situations post-up et dans les lectures de mauvaise qualité de la zone arrière rouge et blanche.
Shavon Shields pénétrant dans le match entre l’Asvel Villeurbanne et l’EA7 Emporio Armani Milan, Euroligue 2024-25
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Le jeu se joue au rythme d’une autre époque, avec beaucoup d’hésitations, de longs moments de ballon stationnaire et des situations statiques.. L’Asvel envahit la zone, déposant des cadavres partout. Il concède des conclusions semi-contestées sur le périmètre, qu’Olimpia est obligée de prendre avec très peu d’efficacité (25/07 de l’arc, 28%) pour le d’immenses difficultés à faire face aux changements. Les rares rafales positives n’ont jamais dépassé une double marge de possession pendant toute la première mi-temps. En effet, Milan semblait presque sur le point de s’effondrer lorsque, marquant seulement 8 points dans les 8 premières minutes de la seconde période, il se retrouva sur le terrain. -5 sans un minimum de lumière. Mais il a la force de former un carré autour de son propre panier, de récolter quelques cotisations d’épargne sur le banc et, surtout, la chance d’affronter un adversaire aux idées plus embourbées que les siennes.
Nikola Mirotic (18+8 rebonds) est la sécurité habituelle. Il travaille seul une bonne partie de la seconde mi-temps, mais seul ce n’est pas suffisant. Les étrangers vivent une situation dramatique. Nico Mannion il hésite. Neno Dimitrijevic Ses lectures sont désastreuses. Boucliers Shavonencore une fois, étranger à toute construction. Olimpia attrape le marmoreo Ousmane Diopbien plus incisif que l’émeu Freddie Gillespie, et bâtit son sprint sur l’arme que la défense de l’Asvel peine à contenir : le pick’n’pop pour Ricci et LeDay. En véritable vétéran, Pippo tire deux paniers froids, volant la personnalité manquante de Causeur. Zéro minute dans les trois premiers quart-temps, 7 de pure qualité dans le quatrième, fondamentales des deux côtés. LeDay, le seul autre joueur capable de construire en dehors de Mirotic, est prêt, depuis la même tuile, à lancer deux frappes consécutives sur Mannion et Léandro Bolmarol’homme au tableau d’affichage silencieux (5+3 passes décisives en 26′) mais d’une efficacité extraordinaire, construit presque entièrement dans l’entrejeu défensif.
C’est l’Argentin qui serre les jambes sur les pentes de Théo Malédoncinquième meilleur buteur du tournoi, brouillant sa vision. Le Français marque 18 points, restant parfaitement dans la moyenne. Mais il joue un jeu à lui, seul, incapable d’impliquer l’équipe, et souillé surtout par 7 revirements terribles. Ils seront 21au final, les revirements de l’Asvel, dont la moitié sur ballons vivants. Une énormité, pour une équipe qui exprime un basket de très basse qualité, éclairé uniquement par le génie intemporel de Nando De Colomeilleur buteur avec 22 points mais aussi 6 revirements.
L’entraîneur Poupet, sans Joffrey Lauvergne, inarrêtable lors du match aller au Forum, ne récupère rien du reste. Et, quand finalement il tente de jouer la dernière carte du désespoir, en demandant à De Colo de rejoindre Maledon, il voit aussitôt son plan s’effondrer sous la cinquième faute du même ex-meneur de jeu d’OKC. Milan le remercie, passe deux fois le départ avec LeDay, récupère les 20 000 lires et empoche la victoire classique laide mais qui remonte le moral.
LDLC Asvel Villeurbanne-EA7 Emporio Armani Milano 66-75
Lyon-Villeurbanne: Lee 7, Maledon 18, Ajinca 3, Saco 4, Roberson 12 ; Jackson, De Colo 22, Lighty, Paul, Harrison. Ne : Guedegbé, Lauvergne. Tous.: Poupée.
Milan : Mannion 7, Bolmaro 5, Boucliers 7, Mirotic 18, Gillespie 2 ; Dimitrijevic 3, Tonut, Brooks 6, LeDay 17, Ricci 5, Flaccadori, Diop 5. Tous.: Messine.
Les chiffres pour 2024 : de Milan à Tucker, de Team USA à Naples
Crédit vidéo : Eurosport